18 avr. 2007

11° – LA VOIX INTÉRIEURE MACROBIOTIQUE

Après la disparition de la civilisation celtique, suivie, des siècles plus tard par l’anéantissement systématique par les hordes “ barbares” venue d’Europe, des civilisations lumineuses Inca de l’Amérique latine et Amérindienne du Nord puis des aborigènes d’Australie, une période de rationalisation matérialiste est apparue durant laquelle beaucoup de principes sur lesquels ces civilisations étaient bâties, ont disparu : dieux, fantômes, elfs, et génies n’apparaîtrons plus que dans les contes de fées. Pythies, chamans et voyantes disparaîtrons sur les bûchers de l’inquisition et notre propre voix intérieure finira par s’éteindre.





Nous, homme moderne, sommes peu à peu devenus des êtres étranges capables de réfléchir mais incapables de ressentir. Nous avons cessé de prêter l’oreille à notre voix intérieure pour faire confiance à des « experts » : les politiciens, les avocats, les médecins, les enseignants et les prêtres. Dans cette nouvelle société dorénavant soumise au diktat des communautés scientifiques, toutes les connaissances métaphysiques seront mises à l’index .



La science nous a appris que la vie sur terre n’était qu’une affaire de circonstances aléatoires, une sorte de chaudron plasmique crachant des êtres vivants, depuis les minéraux, en passant par les plantes, les animaux, les êtres humains tels que Mozart, Einstein et nous-même. Rien n’était censé exister en dehors de ce que nous pouvions voir, toucher, entendre, sentir, mesurer et dupliquer dans les laboratoires. Notre voix intérieure (notre intuition) fut réduite à une fantaisie de notre imagination et n’avait sa place que dans les établissements psychiatriques. Ainsi cet auxiliaire précieux, partenaire de notre vie, devant cette conjoncture consternante,
s’est fait silencieux.


Voilà où nous en sommes, la science est à son apogée, nous sommes capables de cloner des êtres humains, le génome de l’homme a été entièrement décrypté mais nous ne savons pas QUI nous sommes. Nous pouvons changer l’ADN mais nous sommes incapables de nous changer nous-mêmes. Nous avons plus de connaissance mais moins de jugement, plus d’experts mais aussi plus de problèmes, plus de médecine mais moins de bien-être. Nous avons conquis l’espace mais nous nous sommes perdu nous-mêmes.

L’Humanité est sur une voie sans issue, soit elle change, soit elle disparaît.

14 avr. 2007

10° – A MORT LA VIE

Sachant à quel point la vie, fragile… est un miracle permanent, comment ne pas être interpellé par le peu de cas que les êtres humains accordent à la Vie et à leur vie en particulier.

En ce début de 3e millénaire des sommets sont atteints, après les kamikazes japonais au patriotisme exacerbé de la dernière guerre mondiale, après les sectes entraînant des milliers d’adeptes dans des suicides collectifs, les attentats suicide de fanatiques politico-religieux marquent un certain progrès dans l’extrémisme du désespoir et dans l’efficacité des techniques de carnage.








Quelle que soit la méthode, la violence atteint partout son paroxysme. Il y a de plus en plus de monde pressé de quitter cette terre qui était destinée à l’origine à être un Éden et qui est devenue un enfer, notre enfer à tous.








Bravo l’homo sapiens sapiens, l’homme qui pense qu’il pense. Tu avais reçu une planète bleu-verte au parfum de fleur, en quelques milliers d’année tu as réussi l’exploit de la transformer en une boule brunâtre et puante. Tu avais reçu un corps parfait, harmonieux, solide. En quelques siècles ton corps est devenu malade, difforme, obèse et fragile.









Bravo l’homme tu avais reçu une âme lumineuse, respectant la vie, confiante dans la mort. Maintenant tu as peur et tu vas tout perdre; ta planète, ton corps et ton âme.















Aussi loin que nous pouvons remonter dans la préhistoire et l’histoire, l’homme a tué, sacrifié, torturé, s’est fait tuer. De guerre en holocauste, de génocide en ethnocide en passant par l’extermination totale d’espèces animales et végétales, la liste du vivant qui a disparu, détruit par la main de l’homme est interminable et s’allonge d’année en année.



La Vie sans cesse, à travers mille astuces, a renouvelé pendant des millénaires ce que les hommes s’acharnaient à détruire. Pour des raisons que nous allons essayer de comprendre, ce temps arrive à son terme et il semble que rien n’y personne ne puisse empêcher l’inéluctable de s’accomplir encore une fois : la disparition prématurée de la Vie sur terre. La Vie s’en remettra mais l’Homme disparaîtra.





Mais pourquoi un tel désastre ?
Du fait de l’homme, les lois de l’évolution se sont inversées et aboutissent désormais à une régression massive exponentielle du vivant. Un nouveau système aboutissant à la destruction de la vie, d’une puissance sans précédent, est apparu, supporté et développé par des dirigeants possédant comme unique éthique le profit à tout prix.




En dehors de l’homme, tout le vivant sur terre, du moindre brin d’herbe au plus gros mammifère, tous connaissent exactement les règles du jeu de la vie. Seul l’homme ne connaît pas d’instinct ce qu’il doit manger pour conserver sa santé et sa vitalité,
pas plus qu’il ne sait quel mode de vie optimal adopter au cours de son existence pour atteindre l’harmonie du corps et de l’esprit, condition indispensable au bonheur et à une vie heureuse.

Pourquoi un destin si tragique pour l’homme ? Comment les hommes ont-ils pu perdre le contact avec l’ordre de la nature et oublier les règles fondamentales qui la gouvernent. Malgré ses avancées fulgurantes, la science reste désespérément matérialiste. Métaphysique et connaissance de l’être ont été abandonnées comme tout ce qui ne suscite pas un profit à court terme. Cependant l’obscurantisme ontologique qui règne actuellement sur la terre et qui s’aggrave chaque jour, n’est ni nouveau ni inéluctable, il reste l’autre voie.

Il existe un principe philosophique, à disposition de chaque être humain vivant sur cette planète, des plus pauvres aux plus riches, quelles que soit sa race, ses croyances et son niveau social, qui permet de préserver la Vie dans ses multiples aspects, et de rétablir l’homme dans son intégrité corporelle, mentale et spirituelle, à tout âge et dans n’importe quelle circonstance, sans l’aide d’aucun spécialiste professionnel. De tout temps cette démarche a été connue et reconnue, parfois tenue secrète, certains ayant voulu en conserver l’exclusivité, en raison justement de son extrême efficacité.

Cet art, car cela en est un - un Art de Vivre -, a traversé les âges, les civilisations, les continents jusqu’à nous, en s’adaptant et en se renouvelant constamment. L’application pratique de la dialectique universelle, le principe philosophique qui sous-tend cet art de vivre est connu en Occident depuis des siècles sous son nom grec de “ macrobiotique “ .


Unique est la Vie.

Précaire, précieuse, heureuse.
Pénible, hasardeuse, malheureuse.
Incertaine est la Vie.

Éphémère, préservée ou gaspillée.
Volée. Gâchée. Envolée.
Périlleuse est la Vie.

Ascendante et rayonnante.
Descendante et accablante.
Changeante est la Vie

Idyllique et magnifique.
Inique et terrifique.
Fugitive est la Vie.

Pas de Karma, ni d’au-delà.
Pas de damnation ni de réincarnation.
Pas d’espoir de purgatoire.
Encore moins d’enfer d’où nul ne revient.
Éternelle est la Vie qui vers l’Infini s’enfuit

g.w ©



prochain article : la voie macrobiotique

12 avr. 2007

9° – UN ENSEIGNEMENT UNIVERSEL


Si on se limite à la filière MACROBIOTIQUE moderne, c’est-à-dire depuis la Renaissance Italienne jusqu’à aujourd’hui quatre grands noms ressortent par leurs écrits et leur enseignement universel :





Marcello Ficino en Italie (1433 - 1499 )
Le Docteur Wilhem Hufeland en Prusse (1762 - 1836)
Georges Ohsawa au Japon et en France (1893-1966)
Michio Kushi aux États-Unis depuis 1950 -


Malheureusement la macrobiotique bien qu’universelle, n’a pas réussi à s’imposer comme une alternative au développement fulgurant d’une civilisation industrielle du profit anarchique, sans éthique morale et ne rencontrant pratiquement plus aucune opposition. Son pantagruélique appétit met en question l’existence même de l’Homme. Ses rejets nauséabonds détruisent chaque jour un environnement qui avait permis le développement de la biodiversité du vivant depuis des millénaires sur la planète TERRE.

Aujourd’hui en 2007, à une époque où le vieillissement des populations d’une part et le coût exorbitant du maintien de la santé d’autre part, deviennent une controverse politique mondiale insoluble, mettre à la portée du plus grand nombre les thèses macrobiotiques est non seulement un acte civique mais également écologique.


Prochain article : A mort la Vie.

8° – UN MONDE DE PAIX

Préface du livre "Un monde de Paix"
de Michio Kushi -Trédaniel - 1990.

« Nous partageons la même planète, la Terre, et en tirons tous notre subsistance. Pendant des milliers de générations, la plus grande partie de la famille humaine a vécu unie en relative harmonie sur cette petite sphère lancée dans l'espace en un mouvement spiralé. Dès avant l'heure où s'épandent les rayons de l'aurore, sous la voûte du ciel septentrional en train d'accomplir sa révolution, durant des millénaires, des familles entières ont partagé la moisson et mis de côté des grains pour les semailles du printemps à venir. De l'époque des campements les plus primitifs de l'ère glaciaire jusqu'à celle où fut mise en culture la vallée du Tigre et de l'Euphrate, du temps où les caravanes parcouraient la Route de la Soie en direction de la Chine à celui où les bateaux des pèlerins abordaient au Cap Cod, l'alimentation traditionnelle de l'humanité a consisté, pour l'essentiel, en céréales complètes, sauvages ou cultivées, en légumes et racines, grains et fruits oléagineux, en fruits locaux de saison et en une petite quantité seulement de poissons, gibier et autres produits animaux. Au fil des époques d'abondance et de paix, des époques de guerre et de pénurie, les êtres humains ont appris à s'adapter à leur environnement naturel ou à migrer en quête d'une plus grande sécurité et de jours meilleurs. Ce n'est qu'au cours du siècle dernier que nous nous sommes trouvés à court de nouvelles terres pour nous établir et cultiver. Ce n'est qu'au cours de la dernière génération que nous avons mis au point une technologie capable d'éteindre la flamme de la vie elle-même. A l'orée du vingt et unième siècle, grandit le pressentiment d'un effondrement imminent. Cancer, SIDA et autres maladies de dégénérescence et de déficience immunitaire, se multiplient. Le terrorisme, les conflits locaux, l'absence d'un contrôle des armements efficace et d'accords de désarmement, ont engendré un pessimisme et un sentiment de désespoir de plus en plus répandus. La pollution de l'environnement et l'expansion de la biotechnologie constituent de sérieuses menaces pour l'existence de nombreuses espèces, y compris la nôtre.

Il y a des années, les anciens du peuple Hopi prophétisèrent qu'une « gourde de cendres» s'abattrait des cieux et détruirait le continent nord-américain à moins que nous n'apprenions à vivre en harmonie avec la Terre. Dans la Bible et les écrits de Nostradamus et d'autres prophètes, d'aucuns virent les signes avant-coureurs d'une future apocalypse. Cependant, toute menace d'apocalypse et de destruction fournit l'occasion d'une réconciliation et d'une renaissance. Les prophéties de guerres et de luttes exhortent l'humanité à se réveiller avant qu'il ne soit trop tard. Elles ne sont pas irrévocables. Elles ne s'accompliront que si nous continuons de nous écarter d'un mode de vie naturel, et en particulier d'une manière de nous alimenter naturelle, qui est la base de la culture et de la civilisation humaine.

La macrobiotique - la voie vers la paix grâce à l'évolution biologique et spirituelle - ne réclame ni législation ni traités, ni manifestations, ni violences, ni politique de puissance ou batailles idéologiques. La paix ne commence pas avec la création de quelque parti politique, mouvement religieux ou institution sociale. Elle commence dans les cuisines et les offices, dans les jardins et les arrière-cours, où la source physique de notre vie de tous les jours - la nourriture, le soutien de la vie, notre pain quotidien - est mûrie et préparée. Du cœur des jardins et des foyers, la paix irradie vers les amis et les voisins, puis vers les communautés et enfin vers les nations.

Quiconque prend soin de sa cuisine est notre médecin, notre guide. Nous n'avons pas besoin d'armes, de boucliers, ni de puissances offensive ou défensive, seulement de volonté et d'auto-réflexion. Riz complet, soupe miso, pain complet, légumes frais - ces aliments ainsi que d'autres, non raffinés, non industrialisés, sont nos « armes» pour transformer le monde. Les énergies de la nature et l'univers infinis sont absorbés à travers les aliments que nous mangeons et sont transmués en pensées et en actions qui en découlent. En ne faisant plus qu'un avec notre environnement, au sens le plus large, et en observant les lois universelles de transformation et d'harmonie, nous sommes tout à fait capables de rétablir l'équilibre et l'ordre sur notre planète. »

à suivre :


10 avr. 2007

7° - MICHIO KUSCHI

Michio Kushi disciple de George Ohsawa fut chargé en 1950 par celui-ci, d’aller enseigner la nouvelle méthode macrobiotique aux États-Unis.

Michio Kushi né au Japon en 1926. Diplômé de l‘Université impériale de Tokyo et de l’Université de Columbia aux États-Unis.
Après la guerre de 1939-1945, il s’engage dans le mouvement mondial, qui préconisait l’instauration d’un gouvernement mondial, aux côtés de personnalités éminentes telles que Albert Einstein, Thomas Mann, Upton Sinclair, Norman Cousins, le Dr. A. Schweitzer et Edgard Gevaert qui fondera plus tard «LIMA» la première usine de produits macrobiotiques en Europe.

C’est dans le cadre de ce mouvement que Michio Kushi rencontra Georges Ohsawa et deviendra un de ces disciples les plus actifs. Installé aux U.S.A. depuis les années 1950, il se consacre à la diffusion de l’enseignement de Georges Ohsawa.

En 1972 il crée à Boston la « Fondation Est-Ouest » pour le rapprochement des peuples et des cultures de l’Orient et de l’Occident. A partir de cette date la Fondation organise de très nombreux séminaires et symposiums sur des thèmes scientifiques, culturels et philosophiques. Parallèlement la Fondation East West poursuit une activité d’édition de compte rendu des séminaires et de deux périodiques : East West Journal et la revue « The Order of Universe».

Dès 1975 Michio Kushi et sa femme Aveline entreprennent une tournée en Europe en collaboration avec les principaux centres macrobiotiques. Durant plus de 10 ans, chaque année verra s’organiser de nombreuses conférences dans la plupart des pays, mais plus particulièrement en France, en Suisse et en Hollande. Le succès ne sera jamais démenti et des milliers de personnes auront le privilège d’assister aux formidables prestations données par Michio.

Sous l’égide de Michio Kushi plusieurs «Kushi Institute» verront alors le jour, et délivreront à leur tour un enseignement professionnel de qualité. Dans les années 1980 le mouvement macrobiotique atteint un niveau sans précèdent, partout se créent des centres, restaurants et magasins macrobiotiques qui accueillent et conseillent un nombre sans cesse croissant de fervents adhérents ou de sympathisants. Comme toujours dans ces cas-là, quand le succès arrive, commence les querelles intestines entre les responsables, qui n’arriveront jamais à se mettre d’accord pour organiser et unifier le formidable engouement des sympathisants de cet art de vivre. Tout le bénéfice dû à l’impact et au dévouement sans réserve, de Michio Kushi, de sa famille, des traducteurs et de nombreux responsables de centres macrobiotiques qui se sont investis avec passion sera perdu en quelques années, et il faudra probablement attendre longtemps pour retrouver un tel degré de sympathie dans les populations européennes et encore plus pour qu’apparaisse à nouveau une personne possédant autant de charisme, d’humilité et malgré tout de prestige que Michio Kushi.

à suivre : Un Monde de Paix

7 avr. 2007

6° - LA NOUVELLE MACROBIOTIQUE



Georges Ohsawa (1893 - 1966)






La nouvelle macrobiotique dialectique (yin/yang) d'Ohsawa.

Comme vous pouvez le constater, la macrobiotique n’est pas une création récente. Bien qu’on en attribue la paternité à un japonais connu sous le nom de Georges Ohsawa qui écrivit :
“ Le Zen macrobiotique “ édité en 1966 chez Vrin à Paris.



Définition de la macrobiotique selon Georges Ohsawa :
Chapitre 1 de son livre le “ Zen macrobiotique”.

La Macrobiotique et la Médecine Orientale

« La macrobiotique n'est pas une médecine empirique d'origine populaire, ni une médecine mystique ou soi-disant scientifique et palliative, mais l'application, à la vie journalière, des principes de la philosophie orientale. Elle est la mise en pratique d'une conception dialectique de l'univers, vieille de 5.000 ans et qui montre la voie du bonheur par la santé. Cette voie est ouverte à tous, riches ou pauvres, savants ou ignorants. elle est simple et tous ceux qui veulent sincèrement se libérer de leurs difficultés physiologiques ou mentales peuvent la suivre dans leur vie quotidienne. Des millions d'hommes en Extrême-Orient ont mené une existence heureuse et libre, ont bénéficié de la paix et de la culture pendant des milliers d'années, grâce à l'enseignement macrobiotique de Lao-Tseu, de Song-Tseu, de Confucius, de Bouddha, de Mahavira, de Nagarjuna, etc., et, longtemps avant eux, des sages qui ont élaboré la science médicale de l'Inde.

A l'heure actuelle, ces enseignements ont vieilli, car tout ce qui a un commencement a une fin. Ils se sont alourdis de superstitions, de mysticisme et de routine professionnelle; c'est pourquoi nous vous en offrons une interprétation nouvelle. »


Il est certain que Georges Ohsawa s’est inspiré des écrits de Hufeland qui avaient été traduits en japonais, pour élaborer un nouvel art de vivre, enrichi des principes de la dialectique taoïste et du Ryôri des monastères zen japonais pour écrire son livre “ Le zen macrobiotique” .

Ce que l’on peut dire, c’est que l’enseignement de Georges Ohsawa est la quintessence et l’aboutissement de différents courants orientaux et occidentaux rassemblés sous la bannière “macrobiotique” depuis des millénaires et ayant tous comme ultime objectif commun l’amélioration de la condition humaine et la prolongation de la vie.

à suivre : Un Monde de Paix par Michio Kushi disciple de G.Ohsawa

6 avr. 2007

5° - HUFELAND CHRISTOPHE WILHEM


Maintenant nous abordons un des monuments de cette macrobiotique prônant un véritable Art de vivre pour conserver la santé et prolongé la vie.

Né en 1762 à Langensalza, mort à Berlin en 1836.
  • Ami de Hahnemann et père de la chrono bio pathologie.
  • Médecin de Goethe et de Schiller
  • 1793 – Professeur à Iéna.
  • Médecin du Roi de Prusse Frédéric III et de la Reine Louise de Prusse.
  • 1809 – Chaire de pathologie de l’Université de Berlin.
  • Rédacteur en chef du "Journal de Médecine pratique".
  • Professeur de pathologie médicale, il est le père de la météoropathologie.
“ LA MACROBIOTIQUE ou L’ART DE PROLONGER LA VIE “

Écrit en 1796 par le Docteur Christoph Wilhem Hufeland (1762-1836). Le livre de C.W. Hufeland est la somme des connaissances en “macrobiotique” de son époque, écrit par un humaniste érudit. En plus de sa grande expérience pratique en tant que médecin, le Dr. Hufeland a rassemblé dans ce livre le savoir ancien accumulé par Marcello Ficino dans les “De Triplici Vita“ non sans les critiquer d’ailleurs lorsque c’était nécessaire.

Nous pouvons considérer Hufeland comme le fossoyeur des :
“ Vita sana–Vita longa "
à la mode Ficinienne ou pire d’après lui, selon Paracelse et Mesmer.

Il met un terme à l’ésotérisme, à l’alchimie, au magnétisme de la macrobiotique du moyen âge, pour donner la priorité à l’expérience, à l’analyse et à la statistique naissante. On peut entrevoir dans ses livres les prémices de la médecine du 20e siècle : rigoureuse - analytique - mais encore humaine et pas encore symptomatique.

Hufeland attache encore une grande importance à la recherche des causes de la maladie à travers le comportement et l’alimentation des individus. Le milieu, l’environnement, la nature et l’énergie vitale sont pris en compte, son but étant de débarrasser la “macrobiotique“ de tout relent de “sorcelleries“ tel que la chiromancie - la kabbale - l’astrologie ou le magnétisme auxquels il n’attribuait aucun pouvoir de guérison, considérant ceux qui pratiquaient ces disciplines comme de vulgaires charlatans.

Il réussit au-delà de ses espérances. Son livre eut un succès extraordinaire pour l’époque, traduit en de nombreuses langues, souvent réédité, il s’en vendit des milliers d’exemplaires à travers le monde. La macrobiotique avait reçu ses lettres de noblesse, à tel point, qu’elle devint une discipline à part entière dans les études médicales, jusque dans les années 1930.

Le Docteur Hufeland qui était le premier médecin du roi de Prusse est reconnu comme le précurseur le plus célèbre de la médecine préventive ANTI-AGING. A travers son livre “ L’Art de prolonger la vie par la macrobiotique “ paru en 1797, Hufeland est devenu mondialement connu, et son enseignement constitue encore à l’heure actuelle la base d’une éthique globale des mouvements anti-aging.


Préface du livre de Hufeland

La vie humaine considérée au point de vue physique, est une opération particulière de chimie animale, un phénomène dû au concours des forces réunies de la nature et d'éléments matériels sans cesse changeants. Cette opération, comme toutes celles qui sont d'origine physique, doit avoir des règles, des limites et une durée précises, en tant qu'elle dépend de la quantité de forces et de matières par elle employée, du mode d'utilisation de ces forces et de plusieurs autres circonstances internes et externes mais de même que les autres opérations de même nature, on peut aussi l'aider ou y mettre obstacle, la hâter ou la retarder. Par la détermination précise de son principe et de ses besoins, et en se fondant sur l'expérience, il est possible d'arriver à déterminer les conditions de son accélération, et de son abréviation, de son ralentissement et par conséquent de sa prolongation. II est donc possible aussi d'établir des règles de régime et de traitement médical pour la vie, dans l'intention de la prolonger, et c'est là l'origine d'une science particulière, la macrobiotique ou l'art de prolonger la vie. C'est cette science que nous nous proposons d'exposer dans cet ouvrage.

II ne faut pas confondre cet art avec la médecine ordinaire ni avec l'hygiène médicale, elle a un autre but, d'autres moyens, d'autres limites. Le but de la médecine est la santé, celui de la macrobiotique est une longue vie. Les moyens, employés par la médecine, s'adressent uniquement à l'état actuel pour le modifier, ceux de la macrobiotique visent l'ensemble de la vie. Pour la première, il suffit de pouvoir rétablir la santé perdue; mais elle ne s'inquiète pas, une fois qu'elle a guéri, de savoir si la vie sera prolongée ou abrégée; tel est, en effet, le résultat de plus d'un traitement médical. La médecine est obligée de regarder toute maladie comme un mal, qu'il faut détruire à tout prix; la macrobiotique croit que certaines affections peuvent être des moyens de prolonger l'existence. La première de ces sciences, à l'aide d'agents toniques et d'autres remèdes, s'efforce d'amener l'homme au point le plus élevé de l'énergie physique et de la vigueur; tandis que la deuxième enseigne que cette perfection doit avoir un maximum, et que trop de forces peuvent être une cause d'accélération dans la marche de la vie, et par conséquent doivent en abréger la durée. La médecine doit donc être considérée seulement comme une auxiliaire de la macrobiotique; elle lui servira à reconnaître les maladies, ces ennemies de notre existence, à nous en garantir à les faire disparaître; mais elle ne viendra qu'au second rang, après la macrobiotique.

Il m'a donc paru utile, et même nécessaire, de chercher à redresser les idées qu'on se fait sur cet important sujet, et de les ramener à certains principes simples et solides, en un mot, de donner à l'art qui nous occupe, une suite, un ordre systématique, dont il a manqué jusqu'à présent.

Le principal but de mes efforts fut d'abord; de fonder systématiquement la doctrine de la macrobiotique, et de révéler les moyens dont elle dispose; mais, insensiblement, j'ai été amené à traiter quelques sujets accessoires, que je dois indiquer ici, pour faciliter le jugement de l'ensemble. Cette voie me parut convenable, pour arriver à donner à plusieurs principes diététiques un intérêt plus grand et une portée plus générale, parce qu'il m'a semblé qu'on produisait moins d'effet sur l'esprit, en disant: Telle chose ou tel régime est sain ou est malsain, car il n'y a là qu'une affirmation relative, dépendante de la force ou de la faiblesse de la constitution et d'autres circonstances accessoires, que si l'on affirme que ces choses et ce régime prolongent ou abrègent la vie.

à suivre :


3 avr. 2007

4° – LA FIN DE L'ÉPOPÉE FICINIENNE

Ils ont cependant déclenché de nouvelles forces politiques qui vont les écraser. La chasse aux sorcières qui va déferler sur l'Europe de la seconde moitié du XVIe siècle à la première moitié du XVIIe siècle est autant destinée à éliminer l'hermétisme, accusé de magie, que les savoirs populaires sur l'avortement et la contraception détenus et transmis par les vieilles femmes.

Simultanément, la conception Ficinienne va être impitoyablement traquée. À la prise de pouvoir sur la reproduction s'ajoute tout naturellement la prise de pouvoir sur l'existence. Ni la fécondité ni la mort ne doivent être décidées par des individus, ce sont des prérogatives de l'état, comme Ficino aurait pu s'en souvenir en traduisant la République et les Lois de Platon. Aussi, les mêmes bûchers qui brûlent les vieilles femmes et leur savoir traditionnel ancestral, sont-ils alimentés par les livres d'Agrippa ou de Paracelse dont les recettes de longue vie servent de combustible.

Durant tout le 16e et 17e siècle la chasse aux sorcières s’organise contre les nouvelles idées propagées par les adhérents aux théories Ficiniennes; les Giordano Bruno – Pic de la Mirandolle – Galilée – Paracelse et même finalement Savonarole. La plupart finiront sur les bûchers après des procès retentissants.

Avec la mort de Ficino (1499) les thèses de la “ De Triplici Vita” combattues avec force par l’Eglise vont rentrer dans la clandestinité jusqu’au début du 18e siècle.

Avec une exception.... Quelques années avant la disparition de Marcello Ficino, naissait en 1493 à Einsielden dans le canton de Schwytz en Suisse, Théophraste Bombast de Hohenheim qui se fera connaître plus tard, dans toute l’Europe sous le nom de
PARACELSE. Seul contre tous; médecins, église, savants, il reprendra le flambeau des néoplatoniciens et leur «Vita Sana - Vita Longa ».

La macrobiotique, elle va poursuivre son chemin jusqu’au 20e siècle, utilisée par une certaine élite sous la protection des hautes sphères du pouvoir. Plusieurs médecins personnels des cours européennes continueront à en faire usage pour leurs illustres clients, démontrant par là son efficacité certaine.

2 avr. 2007

3°– REMONTONS DANS LE TEMPS

MARCELLO FICINO
(Val d' Arno, 19 octobre - 1433 - Florence, 1er octobre 1499)

A la renaissance Italienne d’anciennes thèses “ macrobiotiques” seront développés par les néoplatoniciens sous l’égide de Marcello Ficino. Ficino voit dans la conception de l'amour selon Platon l'indice d'une profonde affinité entre le Platonisme et le christianisme. Il développe cette conviction dans la “Théologia Platonica” (1482) et dans les “ DE TRIPLICI VITA” - les Trois livres de la vie.



(voir "Histoire de la Macrobiotique" dans la liste des liens à visiter)

Le De Vita Sana – Le De Vita Longa – Le De Vita Coelitus Comparanda.


Il s'agit de traités de pratiques,médico-philosophico-alchimiques, destinés à transmettre les secrets de la santé et de la prolongation de la vie... Comme de maintenir dans ces organes un équilibre des humeurs contribuant à la claire vision des idées, propice à la philosophie. Les conseils ont de quoi inquiéter « l'acte vénérien débilite le cerveau, trop de viande tue l'esprit, le sommeil du matin l'embrume ». A ces rudes mises en garde, on ajoutera les considérations de Ficino sur la puissance des pierres et l'influence des étoiles.

Les œuvres de Ficino ont un retentissement extraordinaire. La diffusion des doctrines néoplatoniciennes ouvrent de nouvelles perspectives; conciliation possible entre l’hellénisme redécouvert et les fondements de la foi chrétienne. Le néoplatonisme bouscule la scolastique aristotélicienne qui séparait religion et philosophie. Le néoplatonisme est une pensée de l'unité montrant l'imprégnation de toutes les activités humaines par le divin.

Le terrain est ainsi déblayé pour défendre la possibilité d’allonger la vie humaine, sujet central du “ De triplici vita” de Ficino, puisqu’une longue vie n’est pas seulement ce que le destin nous réserve dès la naissance, mais quelque chose que l’on obtient par notre propre effort. Ficino rompt ainsi radicalement avec la conception passive de la mort du haut moyen âge, soumise au diktat de l’astrologie et des années climatériques.

Médecine, astrologie et diététique sont, comme on l'a vu, les trois moyens que Ficino recommande pour écarter le danger de la maladie et de la mort, donc pour allonger l'existence. Jamais peut-être dans toute l'histoire de l'Occident n'a fleuri une conception aussi radicale de la maîtrise de l'homme sur son destin.

Jusqu’à la fin du XVIe siècle ce courant “macrobiotique” sera représenté par les plus grands savants de l’époque comme, Pic de la Mirandole, Cornelius Agrippa, l’Allemand Reuchlin, le Suisse Paracelse.

à suivre: La fin de l'épopée Ficinienne

2° – LES BUTS DE LA MACROBIOTIQUE


Miraculeuse, scandaleuse, inquiétante, soignante, rajeunissante, inopérante, hermétique, ésotérique, mystérieuse. Tout et son contraire.
Que n’a on pas dit sur la “macrobiotique” cet art de vivre de santé, qui plonge ces racines dans la nuit des temps, n’est pas apprécié à sa juste valeur.

Pourtant la macrobiotique moderne se développe avec succès dans de nombreux pays (Italie - Portugal - Hollande - Angleterre - USA ). En France, après un départ foudroyant dans les années 1960/1970 ou chaque ville comptait au minimum un restaurant et un magasin, la macrobiotique, attaquée de toute part, à tort, par le corps médical et par les associations anti-sectes, l’expansion de cet art de vivre fut stoppée net, il ne compte à l’heure actuelle plus que 4 ou 5 groupes actifs, un centre permanent et quelques restaurants à Paris.

Pourquoi tant de haine, d’incrédulité et de rejet pour une méthode alimentaire et un art de vivre aussi prodigieusement efficace.

Pourquoi tant d’incompréhension pour un principe philosophique (la dialectique yin-yang), vieux de 5000 ans, utilisé encore par plus d’un milliard d'individus dans le monde. (Chine - Corée - Japon).

Après l’avoir étudié sous toutes ces faces et pratiquer la moitié de ma vie (37/74) je commence seulement à en entrevoir les extraordinaires possibilités. Je peux donc vous en parler en connaissance de cause, mais avec une certaine humilité, conscient malgré tout de mes limites.


Commençons par l’histoire de la macrobiotique à travers les siècles, là je ne résiste pas à vous faire lire un texte d’introduction d’une thèse médicale de 1924 reprise du célèbre livre du Dr. Hufeland qui en précise la finalité :
( Vous pouvez voir les chapitres de son livre ici :Hufeland)

Les buts de la macrobiotique.

La Macrobiotique est l'art de prolonger la vie. Son but est double : d'une part elle se propose de mettre l'homme en possession d'une existence dont la durée représente la longévité humaine naturelle. D'autre part elle conçoit le projet de s'attaquer directement à la vieillesse. Elle estime que les maux apportés ordinairement par elle doivent être supprimés et que l'homme doit goûter la vie jusqu'à ses extrêmes limites sans connaître la déchéance et la décrépitude qui marquent toujours la dernière étape de l'existence. Un tel art paraît être bien au-dessus des forces humaines et l'on comprend qu'il soulève les opinions les plus contradictoires : Le théologien rit de pareils efforts et demande s'il est quelqu'un qui puisse ajouter un cm. à sa taille et une minute à la durée de son existence. Le philosophe qui dédaigne tous les biens terrestres, préfère mépriser la mort. Le médecin praticien juge qu'il est inutile de vivre plus longtemps et que son art qui guérit les maladies présentes est bien suffisant. Le savant qui connaît toutes les difficultés d'un tel problème, n'ose en envisager la solution, Le contemporain, inquiet, ne sait si les progrès de la civilisation et du luxe, par cela même qu'ils augmentent beaucoup l'intensité de notre vie, et n'en raccourcissent pas aussi la durée dans la même proportion. En réalité, malgré tout cela, une longue vie a été dans tous les temps le premier voeu de l'homme, l'objet de ses recherches et nombreux sont les théosophes, les philosophes, les savants et les médecins qui ont édifié des théories et inventé des formules pour réussir dans l'art de vivre longtemps.

1° – UN ART DE VIVRE PLANÉTAIRE MIRACULEUX








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Un Art de Vivre de santé et de longévité

Des Amériques à l’Europe, de l’Afrique à l’Asie, de l’Occident à l’Extrême-Orient, partout sur toute la planète Terre, malgré les extraordinaires avancée de la science, les excès de la société libérale capitaliste, ou tout est basé en priorité sur le profit, fait des ravages. Ceci à tout les niveaux – écologique – climatique – sociale – biologique – médicale et humanitaire.

Mais là ou ce système pervers fait le plus de dégât c’est sur la santé humaine, aidé en cela par les multinationales de l’agro-alimentaire. Bien que le discours habituel de bonne conscience de ces sociétés, est… qu’elles sont indispensable, afin de pourvoir à l’alimentation des populations, cela n’empêche pas 1/3 de l’humanité d’être sous-alimenté et même dans certaine région de mourir de faim.

Bien que la médecine aie fait d’énorme progrès, de plus en plus de monde est atteint de maladies chroniques et dégénératives. Que se soit dans les pays dit modernes, ou dans le tiers monde, le constat et le même, partout ont souffrent et ont meurs non pas de mal-nutrition, mais de mal-bouffe.

La nourriture traditionnel, parfois ancestrale qui a permis pendant des siècles le développement de communauté humaine saine, a été abandonnée, au profit d’aliments industriels, dévitalisés et pervertis par des additifs chimiques nocifs pour la santé. Sous la pression des consommateurs, dans l’ensemble des pays d’Europe des contrôles de plus en plus sévères ont réussit à limiter et à fixer des normes maximum pour les additifs les plus dangereux pour la santé (hormones de croissance, antibiotiques, conservateurs, colorants etc. ) L’effet pervers de ces restrictions, n’a malheureusement pas freiné ces pratiques mais en a simplement changer la destination, vers des pays plus pauvres et moins regardant sur la qualité des marchandises.

Dans ces pays, situé la plupart en Afrique et en Asie, le passage d’une nourriture traditionnel régionale à une alimentation industrielle de masse est catastrophique, provoquant une forte diminution de la résistance aux maladies, et l’apparition fréquente de nombreuses affections inconnues auparavant.

Tout le bénéfice pour l’amélioration de la santé, dû à la médecine, à l’hygiène, aux veilles sanitaire mit en place par les états et perdu pour une unique cause ; une production alimentaire plétorique de mauvaise qualité, orientée uniquement vers le profit, qui a provoqué l’abandon des traditions culinaires familiales de respect autour du repas.

Il y a 50 ans, un homme s’inquiétait déjà, avant tous le monde, du danger de l’agro-chimie et lançait en France le premier mouvement pour une agriculture biologique respectant les lois de la nature. Cette homme, un japonais, s’appelait Georges Ohsawa, parallèlement en 1956, il commençait d’enseigner une méthode de santé et de longévité révolutionnaire: « LA MACROBIOTIQUE ».

Depuis cette époque, bien que combattue, dénigrée, voir ridiculisée ou ignorée par les gouvernements et même par le corps médical, cette méthode, qui est en réalité un art de vivre, a fait ces preuves grâce à son extraordinaire efficacité, et c’est répandue malgré d’innombrable difficultés, dans la plupart des pays du monde.

Maintenant, devant les menaces climatiques et écologiques extrême, engendrée par les pollutions industriel, la survie même, de l’humanité est en jeu. Aucun politicien, aucun dirigeant, aucune multinationale n’a intérêt à ce que cela change, car leurs seul et unique préoccupation, c’est d’entretenir le système économique capitaliste qui les fait vivre et les enrichis, et ils ne scierons jamais la branche sur laquelle ils sont confortablement assis, jusqu’au crash final.

Les hommes du 21è siècle pourront-ils encore comprendre l’enseignement macrobiotique, basé sur les lois ancestrales de l’ordre de l’univers. La philosophie dialectique macrobiotique aura-t-elle le pouvoir de sauver l’humanité de la catastrophe annoncée. C’est notre pari. Par la puissance de l’esprit macrobiotique, véhiculé par une nouvelle manière de s’alimenter, le monde change peu à peu. La course effrénée aux richesses est remplacé par le “ vivere pavro”, le pillage des bienfaits naturelles par l’amour de la nature et le respect de la planète, la guerre par la paix et la maladie par la santé.

Non, ce n’est pas une utopie, déjà des milliers de pionniers, se vouent à ce travail de reconstruction et de régénération personnel. Des communautés importantes implantées au quatre coins du monde, appliquent et expérimente l’art de vivre macrobiotique .


Les origines de la macrobiotique

L’art de vivre macrobiotique est un merveilleux diamant taillé au cours des temps par l’observation et la conscience d’hommes sages, dévoués au bien-être des société humaine.

La synthèse de ces préceptes au fil des millénaires à aboutis à un système performant et efficace de santé, de bien-être et de longévité, nommé “ macrobiotique”.

Issu du grec (macro =grande et bio =vie) et signifiant donc littéralement "Grande Vie", le terme MACROBIOTIQUE désigne ici "un art de vivre" assurant longévité et santé. Le terme santé est à prendre ici au sens large, incluant les aspects physiques, psychologiques et affectifs, ainsi que la dimension spirituelle. La Macrobiotique est donc la recherche et la pratique d'une vie saine, créative, libre et riche en aventures, guidée par un idéal de paix et de justice. Une telle vie est la réalisation du potentiel de l'être humain et l'expression de la véritable Santé. L'instrument essentiel de cette réussite est une alimentation et un comportement juste.

La base de la philosophie macrobiotique se retrouve au cœur des traditions des anciennes civilisations, partout dans le monde. Pour avoir su créer des civilisations florissantes, des sociétés paisibles et heureuses, ces peuples possédaient assurément une connaissance profonde de la Nature et de ses lois universelles, comme le montrent leur cosmologie, leur agriculture, leur médecine et les nombreux arts qu'ils ont développés.

La Macrobiotique est la réactualisation de ces connaissances, en les adaptant aux exigences de nos sociétés modernes, pour allier la sagesse au développement technologique.

Parmi ces traditions, celles de l'Orient particulièrement la Chine et le Japon sont restées les plus vivantes, les plus présentes jusqu'à nos jours; cela explique leur influence dans la philosophie macrobiotique qui en a gardé les formes d'expression (le YIN et le YANG par exemple) pour décrire la réalité ainsi que de nombreux produits alimentaires en provenance du japon.

Une des difficultés majeur dans la compréhension et dans l’application de la macrobiotique dans certain pays, ce sont justement ces origines chinoise et japonaise.


La santé intégrale

La maladie n’est pas une fatalité, mais le résultat d’une succession d’erreur, de la conception à l’enfance jusqu’à une mort précoce, douloureuse et dramatique.

Il existe de nombreuses médecines : allopathique, homéopathique, chinoise, ayurvédique ou chamanique, empirique, mystique ou palliative, quelquefois efficaces mais toujours partielles et symptomatiques. La conception biomédicale macrobiotique saisit la vie dans son intégralité physique, physiologique, psychologique et spirituelle. Préventive, instructive, économique et universelle, elle s’attache à la cause fondamentale, à l’origine, d’un symptôme ou d’un dérèglement.

La médecine naturelle macrobiotique est avant tout une médecine alimentaire régénératrice faisant appel au bon sens et à la logique. Elle est en accord avec les principes qui régissent les forces vitales de la nature, elle tente à l’unification plutôt qu’à la séparation. La macrobiotique c’est aussi la liberté, et une telle liberté veut qu’on ne remette à personne la responsabilité de ses maladies, le soin de leur guérison, le choix de sa vie et de sa mort.

La maladie et le malheur résultent d’une conduite qui viole l’Ordre de l’Univers, appelé également Tao ou Dieu. Par conséquent, la santé et le bonheur sont le résultat du respect de ces mêmes lois. La dégradation de la santé, puis la progression de la maladie évoluent par étape. Pour devenir son propre médecin, tant sur le plan physiologique que psychologique et même spirituel, il est nécessaire de bien comprendre le processus évolutif de ses maladies.

En premier lieu, la plus difficile, accepter le fait parfois “ insoutenable ” qu’en tant qu’homme ou femme nous sommes entièrement responsables de nos maladies et de celles de nos enfants. Le premier pas dans la maladie, s’effectue à l’instant de la conception, puis tous au long de la grossesse et se poursuit durant l’enfance, l’adolescence et finalement à l’âge adulte. Donc si vous disposez d’une solide santé, remercier en premier lieu vos parents et si au contraire vous avez hériter d’une santé déficiente pardonner à vos parents de ne pas avoir appliquer, pour les avoir oublier les principales lois Naturelles de l’Ordre de l’Univers.



Quelles différences avec les autres régimes

Trois choses différencient la macrobiotique de tout autre régime ou méthode de soins.

1° Ces principes reposent sur des lois universelles ancestrales.
2° La dialectique universelle qui se traduit par yin et yang.
3° Certains produits alimentaires d’origine japonaise.

En dehors de ces trois points, que nous allons tenter d’éclaircir, l’art de vivre “macrobiotique” peut-être appliqué partout, dans tout les pays du monde, riches ou pauvres, dans les villes, dans les campagnes et par tous le monde, enfants - adultes - malades et bien-portant compris.

Donc, le plus important, l’indispensable, avant d’entreprendre le moindre régime pour se soigner et parfois sauver sa vie, avant d’aller faire sont marché, avant de cuire la moindre céréale et le moindre légumes et avant de les manger :
Vous devez étudier et comprendre l’yin-yologie qui est la science de yin et yang symbole de l’ambivalence de tous ce que contient l’Univers.

Apprendre comment reconnaître ce qui est yin et ce qui est yang et comment les modifier. C’est cette connaissance qui vous donnera la liberté de pratiquer la macrobiotique partout, à tous moment et dans n’importe quel circonstance.

Sinon vous avez peut-être meilleur temps de faire n’importe quel autres régimes plus facile à pratiquer et se n’est pas ça qui manque : – végétarien – crudivor – Weight-Watchers – Atkins – hyper-protéiniques – Burger – instinctothérapie – Kousmine, etc.,etc.

Et n’oublier jamais cette axiome:

La théorie sans la pratique est inutile et la pratique sans la théorie peut-être dangereuse. Seul la théorie associée à la pratique sont réellement efficace.



suite : 2° - les buts de la macrobiotique