5 mai 2009

L'AUTRE VOIE

Une autre Voie est possible

Sachant à quel point la vie fragile est u
n miracle permanent, comment ne pas être interpellé par le peu de cas que les êtres humains accordent à la Vie et à leur vie en particulier .

En ce début de 3e. Millénaire des sommets sont atteints, après les kamikazes japonais au patriotisme exacerbé de la dernière guer
re mondiale, après les sectes entraînant des milliers d’adeptes dans des suicides collectifs, les attentats suicide de fanatiques politico-religieux marquent un certain progrès dans l’extrémisme du désespoir et dans l’efficacité des techniques de carnage.

Quelle que soit la méthode, la violence atteint partout son paroxysme. Il y a de plus en plus de monde pressé de quitter cette terre qui était destinée à l’origine à être un Éden et qui est devenue un enfer, notre enfer à tous.

Bravo l’homo sapiens sapiens, l’homme qui penses qu’il pense. Tu avais reçu une planète bleu vert au parfum de fleur, en quelques milliers d’années tu as réussi l’exploit de la transformer en une boule b
runâtre et puante. Tu avais reçu un corps parfait, harmonieux, solide. En quelques siècles ton corps est devenu malade, difforme, obèse et fragile.

Bravo l’homme tu avais reçu une âme lumineuse, respectant la vie, confiante dans la mort. Maintenant tu as peur et tu vas tout perdre ; ta planète, ton corps et ton âme.

Aussi loin que nous pouvons remonter dans la préhistoire et l’histoire, l’homme a tué, sacrifié, torturé, s’est fait tuer. De guerre en holocauste, de génocide en ethnocide en passant par l’extermination totale d’espèces
animales et végétales, la liste du vivant qui a disparu, détruit par la main de l’homme est interminable et s’allonge d’année en année.

La Vie sans cesse, à travers mille astuces, a renouvelé pendant des millénaires ce que les hommes s’acharnaient à détruire. Pour des raisons que nous allons essayer de comprendre, ce temps arrive à son terme et il semble que rien n’y personne ne puisse empêcher l’inéluctable de s’accomplir encore une fois : la disparition prématurée de la Vie sur terre. La Vie s’en remettra, mais l’Homm
e disparaîtra.

Mais pourquoi un tel désastre ?
Du fait de l’homme, les lois de l’évolution se sont inversées et aboutissent désormais à une régression massive exponentielle du vivant. Un nouveau système aboutissant à la destruction de la vie, d’une puissance sans précédent, est apparu, supporté et développé par des dirigeants possédant co
mme unique éthique le profit à tout prix.

En dehors de l’homme, tout le vivant sur terre, du moindre brin d’herbe au plus gros mammifère, tous connaissent exactement les règles du jeu de la vie. Seul l’homme ne connaît pas d’instinct ce qu’il doit manger pour conserver sa santé et sa vitalité, pas plus qu’il ne sait quel mode de vie optim
al adopter au cours de son existence pour atteindre l’harmonie du corps et de l’esprit, condition indispensable au bonheur et à une vie heureuse.

Pourquoi un destin si tragique pour l’homme ? Comment les hommes ont-ils pu perdre le contact avec l’ordre de la nature et oublier les règles fondamentales qui la gouvernent . Malgré ses avancées fulgurantes, la science reste désespérément matérialiste. Métaphysique et connaissance de l’être ont été abandonnées comme tout ce qui ne suscite pas un profit à court terme. Cependant, l’obscurantisme ontologique qui règne actuellement sur la terre et qui s’aggrave chaque jour n’est ni nouveau ni inéluctable, il reste l’autre Voie.

Il existe un principe philosophique, à disposition de chaque être humain vivant sur cette planète, des plus pauvres aux plus riches, quelle que soit sa race, ses croyances et son niveau social, qui permet de préserver la Vie dans ces multiples aspects, et de rétablir l’homme dans son intégrité corporelle, mentale et spirituelle, à tout âge et dans n’importe quelle circonstance, sans l’aide d'aucuns spécialiste professionnel. De tout temps cette démarche a été connue et reconnue, parfois tenue secrète, certains ayant voulu en conserver l’exclusivité, en raison justement de son extrême efficacité.

Cet Art de Vivre a traversé les âges, les civilisations, les continents jusqu’à nous, en s’adaptant et en se renouvelant constamment. L’application pratique de la dialectique universelle, le principe philosophique qui sous-tend cet art de vivre sont connus en Occident depuis des siècles sous le nom grec de « macro-biotique » ou la Grande Vie.

La version japonaise de cet art de vivre est nommée : I-Do – la Voie du Principe Unique – comme I-King est le grand-livre chinois du Principe Unique. La voie du principe Un, voilà la réponse à l’ignorance et à l’injustice d’une fatalité qui semble frapper indifféremment, distribuant au hasard échec ou réussite, maladie ou santé, malheur ou bonheur et finalement vie et mort.

Ne croyez pas à une imposture ou au miracle instantané, absolument pas, au contraire, ce procédé réclame un total engagement de soi et un long apprentissage, en quelque sorte il nécessite de réapprendre la Vie. Je sais, c’est beaucoup demander et cela ne parait pas être à la portée de tout le monde, mais au moins cette démarche a le mérite d’exister et d’offrir un choix réel à ceux qui n’acceptent plus leur condition d’asservissement déshumanisé dans une société ultra-technocratique.

Mais, diriez-vous, si un pareil enseignement existait, cela se saurait depuis longtemps, les foules du monde entier se précipiteraient avec enthousiasme pour en connaître la recette. Les gouvernements voteraient immédiatement les lois nécessaires au fonctionnement d’un tel système qui résout pour un coût minime toutes les grandes questions sur lesquelles butent depuis toujours les responsables politiques; nourriture, santé, liberté, justice et paix pour tous.

Eh bien, maintenant, depuis plus de cinquante ans, cette doctrine cohérente qui repose sur un principe métaphysique, appliqué dans tous les mondes anciens, s’est à nouveau développée en Occident dans une version moderne réactualisée, pratique et simple. C’est ce principe qui a permis aux hommes d'évoluer jusqu'à atteindre le pouvoir habituellement réservé aux dieux de l'antiquité, la capacité de créer et de détruire toute vie y compris la leur.

Ce principe intangible a permis aux hommes des peuples anciens de survivre dans des environnements extrêmes et de construire des civilisations qui rayonnèrent sur des continents entiers durant des millénaires.

Ce principe, présenté ici dans sa clarté originale, débarrassé des multiples enveloppes qui l’ont peu à peu recouvert durant des siècles de superstition, de dogmes religieux et d’obscurantisme ésotérique, est pour la première fois traduit dans un langage limpide, compréhensible pour tous. Défini par G.Ohsawa comme un « monisme polarisable », la DIALECTIQUE UNIVERSELLE explique la totalité des phénomènes induits par les deux forces issues du Tao, « l’ambivalence et l’alternance de toutes choses », c’est-à-dire la double polarité dynamique de l’Univers et de tout ce qu’il contient.

La « dialectique universelle » n’est pas une théorie métaphysique abstraite. De nombreuses personnes dans le monde, utilisent déjà à chaque instant, sans en connaître l’origine, une de ses fonctions pratiques les plus connues – le couple yin/yang.

La MTC (médecine traditionnelle chinoise) les acuponcteurs, et les cuisiniers japonais jonglent en permanence avec l’activité positive et négative désignée par yin et yang. Il existe même un art de vivre récent, connu en Occident sous le nom de macrobiotique qui repose entièrement sur ce principe qui règle l’équilibre énergétique dans les choix alimentaires et dans certaines thérapies de santé.

Yin et yang ne sont que l’infime partie visible d’un vaste ensemble philosophique qui a traversé les millénaires sous des noms et des formes les plus diverses. Il est difficile d’en suivre la trace sans en posséder la clé, et cette clé c’est la dialectique universelle que nous désignons actuellement sous le nom plus explicite de « yin-yiologie » yin et yo étant la désignation japonaise du yin-yang chinois.

Cette capacité à visionner la double apparence de toute chose, de pénétrer au plus profond des phénomènes pour en découvrir les rouages ultimes, n’est pas une démarche anodine pour celui qui l’entreprend. Elle demande des qualités et une sagesse qui ne s’acquièrent qu’au fil des années.

Mais quel est le lien avec la préservation de la Vie et la dialectique universelle issue du Principe Unique. L’application pratique de cette philosophie permet d’acquérir une compréhension de la relation entre des événements apparemment totalement étrangers et de développer par là même, une faculté d’adaptation à notre proche environnement c’est-à-dire à notre milieu vital. Avec le temps et l’expérience, cette connaissance peut s’étendre de plus en plus jusqu’à englober tout l’univers.

Avoir raison seul contre tous est une épreuve particulièrement périlleuse, que cela soit le fait d’un individu ou d’une minorité. Il est extrêmement troublant de percevoir les erreurs de jugement de ses contemporains, sans protester et sans se révolter. C’est pourquoi il est indispensable d’avoir acquis un certain degré de sagesse afin de se préserver des pièges de l’arrogance qui nous guette sans cesse si l’envie nous prend d’imposer d’une manière ou d’une autre la certitude de notre connaissance. — Vaincre sans combattre disait Lao-Tseu; là est la Voie.

Tout au long de notre vie, à chaque instant, chaque jour nous sommes confrontés à des choix, cela va de la simple interrogation courante, dont la réponse ne nécessite aucun effort de réflexion jusqu’au véritable dilemme obsessionnel qui ne suscite jamais de réponse satisfaisante. Ça, c’est pour les choix volontaires, mais il y a encore les choix non suscités ou imposés qui dans la plupart des cas aboutissent à des situations désagréables parfois douloureuses et inéluctables en apparence.

Ces choix peuvent se situer à différents degrés, du choix d’ordre personnel ou familial, aux choix politiques, économiques ou sociaux. À plusieurs niveaux, régionaux, nationaux ou planétaires, et selon leur importance, mettent en jeu des énergies considérables.

Tout choix demande en théorie obligatoirement une prise de décision, en réalité dans la pratique nous disposons de plusieurs options;

1) Remettre à plus tard, c’est-à-dire ne pas répondre ou pire ignorer la question.
2) Trouver un consensus, ni oui ni non.
3) Choisir; se déterminer pour l’un ou l’autre. C’est oui ou c’est non.

Oui – Non : le fleuron de la démocratie et l’essence même du dualisme. En apparence de nombreuses réponses sont toujours possibles, mais dans l’absolu au final, il n’y en a que deux : oui ou non.

Mais il y a un choix dangereux plus pernicieux que tous les autres que chaque être humain est amené à faire à chaque instant tous les jours depuis la nuit des temps, ce choix en apparence anodin, à l’origine de tous les drames de l’humanité sont tout simplement :

• Agréable – Désagréable
ou
• Facile – Difficile
ou
• Confort – Inconfort

Vous me direz que cela n’est pas un véritable choix, qui serait assez fou pour choisir quelque chose de : désagréable – contraignant – déplaisant – douloureux – fatiguant – pénible – insupportable – répugnant – écœurant, etc., etc. Personne bien entendu! Exactement, personne n’en veut depuis des milliers d’années, et depuis des milliers d’années l’homme a dirigé tous ses efforts, toute son énergie et toute son ingéniosité pour inventer des moyens, des stratégies, des techniques sophistiquées lui permettant de contourner ou de supprimer tout ce qui lui était désagréable, trop contraignant ou simplement déplaisant.

C’est comme ça que l’agriculture est née, chercher et cueillir des plantes ou des baies c’est trop long, traquer un animal pour le tuer, c’est pénible et dangereux. Beaucoup plus commode d’avoir tout cela à disposition autour de son habitation. Pour commencer défricher une portion plane de forêts, mettre une palissade autour, les plantes et les bêtes à l’intérieur et voilà le garde-manger est prêt, disponible à tout moment, quel progrès. 3000 ans plus tard, voyez le développement de l’agriculture, plus de forêts impénétrables, plus d’animaux sauvages gambadant, plus de poissons frétillant dans les rivières, plus de marais, plus de fleurs multicolores ni de papillons chatoyants.

Maintenant tout est à l’abri, les plantes sous serre, cochons, dindes et poulets serrés les uns contre les autres dans d’immenses hangars pestilentiels. Les vergers bien protégés des accidents climatiques et de la voracité des oiseaux sous des filets géants produisent des fruits impeccables aux couleurs chatoyantes bourrés de pesticides et insipides. Dehors des plaines à perte de vue, des champs uniformément verts, plus de poussière sur des chemins bétonnés rectilignes, tels des pistes d’envol pour tracteur futuriste. Quelle plénitude .

Partout des supermarchés géants aux étals regorgeant de produits en provenance de toute la planète, famine et sous-alimentation ont disparu remplacé par cancer et obésité. Quelle évolution .

Et le froid, à part les SDF qui sait encore ce que c’est que d’avoir froid, de dormir dans une chambre glacée ou carrément à la belle étoile. Thermostat sur 21 C ° pour tout le monde, ni plus ni moins, c’est la règle. De la cave au grenier en passant par le garage ça climatise, chauffe en période froide et refroidit en pays chaud. Merci rhume, grippe, angine et fièvre de nous protéger encore un peu des hordes de microbes, bactéries et virus déferlant. Mais non, pas du tout l’homme n’a toujours pas compris, il a sorti la grosse artillerie des antibiotiques (contre la vie) pour détruire pêle-mêle envahisseurs et défenseurs. Quel bonheur .

Parlons maintenant du déplacement. Le déplacement d’un bipède c’est fatigant, c’est lent, c’est dangereux et c’est cher. Sur le dos d’un cheval, c’est déjà plus rapide, sur celui d’un éléphant c’est lent, mais c’est sûr, et sur celui d’un chameau c’est confortable et économique. Durant des milliers d’années, ces animaux après avoir été domestiqués ont été l’unique moyen de déplacement et le principal outil de conquête des hommes. Aucun inconvénient que des avantages et en cas de nécessité on pouvait même les manger.

Au 19e siècle l’ère industrielle a mis un terme à la traction animale – véhicule automobile, chemin de fer, navire et aéroplane ont rempli l’espace, partout sur toute la terre le cheval-vapeur a remplacé le cheval sueur. Des 30 à l’heure nous sommes passés à l’ère supersonique 100 -200 — 500 et 1000 km/h. Le tour de la terre par les airs en 24 heures, la traversée des océans sur ou sous l’eau en quelques jours, Paris-Dakar à travers les déserts en 2 semaines et la traversée de Paris en 1 heure (la nuit).

Des continents entiers disponibles à l’expansion humaine, découverte du Nouveau Monde, conquête des terres du Sud par les conquistadores, de l’Ouest américain par les colons et colonisations de l’Afrique noire par les blancs d’Europe.

Le jardin terre accessible pour tous, les grandes famines vaincues, les épidémies éradiquées. Le tourisme enrichissant et les loisirs valorisants répandent une manne bienfaitrice dans les régions les plus reculées. Voilà, le meilleur des mondes est enfin là.!

La réalité est bien différente à peine 2 siècles après la première machine industrielle à vapeur de James Watt utilisant l’eau chaude comme carburant, c’est maintenant le combustible nucléaire qui sert de carburant à de redoutables machines de guerre, tapies au fond des mers, le feu atomique dans leurs flans prêtes à tout moment à éliminer toute forme de vie pour des millénaires.

Toutes les grandes découvertes de la science, appliquées industriellement sans le discernement de la pensée dialectique apportent immanquablement un jour ou l’autre leurs lots de désillusions et de drames. L’automobile prévue pour faciliter et accélérer les déplacements a débouché dans l’immobilisme des bouchons et dans l’impossibilité de s’arrêter à l’endroit voulu. Et qui ne mesurera jamais le prix payé en douleur et en désespoir suite à l’hécatombe de morts et de blessés sur les routes . Pour finir ce triste bilan, ajoutons encore les nombreux problèmes de pollution de l’eau, de l’air et les destructions de l’environnement dus au transport automobile et à l’industrie pétrolière qui lui est assujettie. Et pourtant au commencement un homme attrapa simplement un cheval sauvage.

Et voilà encore quelques exemples récents :
Vaccination – pasteurisation – stérilisation, ont fortement contribué à abaisser l’immunité naturelle de l’homme moderne. Même si dans un premier temps les avantages étaient incontestables, ces grandes découvertes de la science, merci Monsieur Pasteur, nous ont laissé croire à une prochaine maîtrise totale des grands maux de l’humanité souffrante. Les espoirs qui en sont résultés étaient tels, qu’ils nous ont enlevé tout sens critique, toute prudence, et nous ont préparés à accepter et même à demander toujours plus de facilité, de bien-être et de confort. La pilule anticonceptionnelle en est l’exemple le plus manifeste. À côté de l’immense soulagement qu’elle a apporté aux femmes, elle a également grandement favorisé l’explosion de la liberté sexuelle des années 1960/1980 et les débordements qui en ont résulté et qui ont abouti finalement au SIDA et à plus de liberté sexuelle du tout.

Les transfusions sanguines qui ont sauvé tant de vies humaines ont été à l’origine de nombreuses contaminations ayant finalement entraîné la mort.

Avec le temps, avantage et désavantage sont toujours d’égale valeur, en voilà encore la démonstration :
• La production agricole intensive dont l’unique préoccupation n’est plus de nourrir les populations, mais de faire du profit, s’accompagne de tout un cortège de conséquences mettant directement en danger l’environnement et la santé humaine, citons pour exemple la maladie de Kreusfeld-Jacob initialisée par la consommation de viande contaminée de bovins, atteints eux-mêmes de folie pour avoir consommé des produits carnés.
• L’élevage à grande échelle d’animaux de boucherie absorbant 60 % de la production céréalière permet de suralimenter 1/5 ème de la population mondiale, au détriment des 4/5ème restants qui sont eux sous-alimentés.
• Des bactéries habituellement inoffensives telles que, Listéria, Escherichia Coli, Salmonella, etc., sous la pression d’antibiotiques alimentaires largement distribués dans les usines à production intensive de viande insipide, deviennent chaque jour plus virulentes et dangereuses pour des consommateurs résignés.

Devant chaque choix, la réponse est toujours :

— Moins de fatigue, plus de loisirs, plus de plaisir, plus de profit —

Voilà le leitmotiv, non pas d’une publicité pour vacances sous les cocotiers, comme on pourrait le penser, mais de chaque individu, à chaque instant, des plus jeunes aux plus âgés partout, sur toute la terre.
Mais ou est donc passé la difficulté indispensable à l’évolution du vivant...?
Comme vous pouvez le comprendre, un des effets de l’ambivalence/alternance universelle que G.O exprima dans les lois de la logique universelle, par exemple :

La 2e loi –
« il y a toujours une face à un dos et un dos pour chaque face »

ou la 4e –

« plus grande la face, plus grand le dos »

Complétée par le 11e théorème
« avec le temps, tout se transforme en son contraire, yin devient yang et yang devient yin »


Ces lois démontrent que si l’homme a l’entière liberté de choisir tout au long de sa vie parmi la panoplie des plaisirs qui lui sont les plus agréables, il y a une règle intangible à laquelle il ne peut se soustraire à aucun prix et sous aucune condition; l’agréable ne peut jamais être dissocié du désagréable, tout au plus peut-il être retardé ou camouflé, mais tôt ou tard il resurgit plus fort, plus intransigeant, plus dangereux.

Lorsque ce choix est individuel, il n’y a pas de problème, à chacun sa liberté d’être malheureux, malade et désespéré, c’est quand ce choix devient collectif, au niveau d’une nation, d’un continent ou pire mondial comme c’est le cas actuellement (2004) et que des décisions consensuelles politico-économiques à court terme, entraînent des milliards d’êtres humains lobotomisés au PROSAC du confort et de la sécurité à une disparition tragique prématurée.

Depuis le temps que l’Homme utilise ses merveilleuses capacités à constamment vouloir améliorer son bien-être, il n’a recueilli en fin de compte que le mal-être, en cherchant depuis toujours plus de facilité il découvre chaque jour des difficultés de plus en plus insurmontables.

Sommes-nous devant un destin inéluctable, puisque c’est dans la nature humaine de toujours désirer plus ? Plus loin, plus haut, plus vite, plus riche, plus jeune, plus beau, et… que c’est dans la nature de l’Unique d’appliquer les lois de l’Ordre de l’Univers sans exception et sans égard pour la nature humaine.

Eh bien NON et NON...... il y a une alternative simple à cet éternel dilemme, il suffit de prendre l’Autre Voie et d’inverser le choix de nos actions. Choisir d’abord la difficulté et on obtiendra la félicité. C’est pourquoi l’Art de Vivre Macrobiotique est la voie du bonheur et de la paix à travers un choix conscient de nos décisions conformes aux lois dialectiques de l’Ordre de l’Univers.

Mais avant de sauter dans l’autre monde, abandonnez certitudes et concepts intellectuels de la logique formelle, sautez le mur de la raison, libérez-vous du carcan des croyances et des superstitions, autres noms de l’ignorance et de l’arrogance. Dans une humanité ayant perdu tous ses repères éthiques, laminée sans répit par les cyclones du monde moderne qui ont pour nom : économie – crise – profit – bourse – chômage – violence – guerre – cancer – sida – peur. L’Homme et la Terre sont entraînés à grande vitesse dans une spirale centripète dont l’issue fatale ne fait plus aucun doute pour personne, pas même pour ses protagonistes.

Chaque homme, chaque femme sur cette terre sont entièrement responsables de leur malheur et de leur bonheur, et là, nous ne parlons pas de karma, non, non, il s’agit du déroulement de sa propre vie ici bas, sur cette planète.

Le malheur, la tristesse, le désespoir et parfois même le suicide sont souvent le résultat d’un mauvais choix, d’une erreur de jugement. Combien de fois au cours d’une vie ou à la fin, nous nous sommes dits... — ah ! si j’avais su, dans telle ou telle circonstance j’aurais dû faire un autre choix.

La plupart du temps nous avons d’ailleurs de la peine à distinguer le moment précis où ce qu’on appelle le destin a basculé d’un côté ou de l’autre. Remonter au point de responsabilité, n’est certes pas chose aisée dans l’imbroglio de déresponsabilisation laissée par l’éducation religieuse et une instruction scientifique rationnelle. En général notre responsabilité est dégagée, minimisée ou reportée sur autrui.

Responsable, mais pas coupable, ça, c’est le discours du corps médical qui a trouvé les coupables idéaux des maladies, si ce n’est pas une bactérie ou un virus c’est les gènes. Coupable, mais pas responsable, la nous avons les sermons de l’église, vous êtes coupable parce que pêcheur, mais ne vous inquiétez pas, Dieu est là pour racheter vos erreurs.

La société matérialiste actuelle, avec en tête les maîtres du barreau américain sont devenus les champions en recherche es-responsable, avec comme unique objectif, le payement d’énormes dédommagements par les compagnies ou les assurances.

Mais l’homme, l’individu, lui est devenu un zombie, n’ayant même plus le sens de sa propre responsabilité; devant des comportements aberrants, devant la maladie, et encore moins devant un accident et la mort, ou s’il en a une, elle est tellement diluée par la bonne conscience ou minimisée par des articles de loi, qu’il peut s’en considérer comme dégagé. C’est là qu’intervient le fameux effet papillon d’Edward Lorenz.

« L’effet papillon » veut qu’une perturbation minime telle qu’un battement d’ailes de papillon puisse, après un long moment, par amplification exponentielle déclencher un cyclone, que l’on peut également comparer au point de bifurcation selon Igor Prigogine, ce changement « de cap » peut être provoqué par une succession d'événements. Ceux-ci, en atteignant un point critique, font prendre des proportions gigantesques à une petite perturbation et rendent impossible toute prédiction quant à l'évolution du système. Nous pouvons mieux comprendre par là, le lien existant entre une décision en apparence sans importance prise il y a peut-être des années et sa finalité, heureuse, si elle était bonne, ou dramatique si elle a été mauvaise.

En poussant encore plus loin notre réflexion, nous voyons que ce qui est déterminant dans toute prise de décisions entraînant forcément une action à plus ou moins long terme, c’est finalement notre jugement, c’est-à-dire notre capacité à mesurer les conséquences possibles, futures ou immédiates d’une décision ou d’une autre.

Mais comment améliorer notre jugement, existe-il une technique spéciale, un élixir de sagesse, un yoga, ou un Do ! Bien sûr que non, ou plutôt oui, il existe un art de vivre qui les contient tous :
— La Macrobiotique — .
La macrobiotique est un art de vivre qui améliore le jugement, et par conséquent propose aux hommes et aux femmes qui la pratiquent, une voie vers la santé, le bonheur et la liberté.

Alors, si vous êtes toujours intéressé par cette autre voie n’hésitez plus… SAUTEZ.





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