14 avr. 2007

10° – A MORT LA VIE

Sachant à quel point la vie, fragile… est un miracle permanent, comment ne pas être interpellé par le peu de cas que les êtres humains accordent à la Vie et à leur vie en particulier.

En ce début de 3e millénaire des sommets sont atteints, après les kamikazes japonais au patriotisme exacerbé de la dernière guerre mondiale, après les sectes entraînant des milliers d’adeptes dans des suicides collectifs, les attentats suicide de fanatiques politico-religieux marquent un certain progrès dans l’extrémisme du désespoir et dans l’efficacité des techniques de carnage.








Quelle que soit la méthode, la violence atteint partout son paroxysme. Il y a de plus en plus de monde pressé de quitter cette terre qui était destinée à l’origine à être un Éden et qui est devenue un enfer, notre enfer à tous.








Bravo l’homo sapiens sapiens, l’homme qui pense qu’il pense. Tu avais reçu une planète bleu-verte au parfum de fleur, en quelques milliers d’année tu as réussi l’exploit de la transformer en une boule brunâtre et puante. Tu avais reçu un corps parfait, harmonieux, solide. En quelques siècles ton corps est devenu malade, difforme, obèse et fragile.









Bravo l’homme tu avais reçu une âme lumineuse, respectant la vie, confiante dans la mort. Maintenant tu as peur et tu vas tout perdre; ta planète, ton corps et ton âme.















Aussi loin que nous pouvons remonter dans la préhistoire et l’histoire, l’homme a tué, sacrifié, torturé, s’est fait tuer. De guerre en holocauste, de génocide en ethnocide en passant par l’extermination totale d’espèces animales et végétales, la liste du vivant qui a disparu, détruit par la main de l’homme est interminable et s’allonge d’année en année.



La Vie sans cesse, à travers mille astuces, a renouvelé pendant des millénaires ce que les hommes s’acharnaient à détruire. Pour des raisons que nous allons essayer de comprendre, ce temps arrive à son terme et il semble que rien n’y personne ne puisse empêcher l’inéluctable de s’accomplir encore une fois : la disparition prématurée de la Vie sur terre. La Vie s’en remettra mais l’Homme disparaîtra.





Mais pourquoi un tel désastre ?
Du fait de l’homme, les lois de l’évolution se sont inversées et aboutissent désormais à une régression massive exponentielle du vivant. Un nouveau système aboutissant à la destruction de la vie, d’une puissance sans précédent, est apparu, supporté et développé par des dirigeants possédant comme unique éthique le profit à tout prix.




En dehors de l’homme, tout le vivant sur terre, du moindre brin d’herbe au plus gros mammifère, tous connaissent exactement les règles du jeu de la vie. Seul l’homme ne connaît pas d’instinct ce qu’il doit manger pour conserver sa santé et sa vitalité,
pas plus qu’il ne sait quel mode de vie optimal adopter au cours de son existence pour atteindre l’harmonie du corps et de l’esprit, condition indispensable au bonheur et à une vie heureuse.

Pourquoi un destin si tragique pour l’homme ? Comment les hommes ont-ils pu perdre le contact avec l’ordre de la nature et oublier les règles fondamentales qui la gouvernent. Malgré ses avancées fulgurantes, la science reste désespérément matérialiste. Métaphysique et connaissance de l’être ont été abandonnées comme tout ce qui ne suscite pas un profit à court terme. Cependant l’obscurantisme ontologique qui règne actuellement sur la terre et qui s’aggrave chaque jour, n’est ni nouveau ni inéluctable, il reste l’autre voie.

Il existe un principe philosophique, à disposition de chaque être humain vivant sur cette planète, des plus pauvres aux plus riches, quelles que soit sa race, ses croyances et son niveau social, qui permet de préserver la Vie dans ses multiples aspects, et de rétablir l’homme dans son intégrité corporelle, mentale et spirituelle, à tout âge et dans n’importe quelle circonstance, sans l’aide d’aucun spécialiste professionnel. De tout temps cette démarche a été connue et reconnue, parfois tenue secrète, certains ayant voulu en conserver l’exclusivité, en raison justement de son extrême efficacité.

Cet art, car cela en est un - un Art de Vivre -, a traversé les âges, les civilisations, les continents jusqu’à nous, en s’adaptant et en se renouvelant constamment. L’application pratique de la dialectique universelle, le principe philosophique qui sous-tend cet art de vivre est connu en Occident depuis des siècles sous son nom grec de “ macrobiotique “ .


Unique est la Vie.

Précaire, précieuse, heureuse.
Pénible, hasardeuse, malheureuse.
Incertaine est la Vie.

Éphémère, préservée ou gaspillée.
Volée. Gâchée. Envolée.
Périlleuse est la Vie.

Ascendante et rayonnante.
Descendante et accablante.
Changeante est la Vie

Idyllique et magnifique.
Inique et terrifique.
Fugitive est la Vie.

Pas de Karma, ni d’au-delà.
Pas de damnation ni de réincarnation.
Pas d’espoir de purgatoire.
Encore moins d’enfer d’où nul ne revient.
Éternelle est la Vie qui vers l’Infini s’enfuit

g.w ©



prochain article : la voie macrobiotique

1 commentaire:

mine a dit…

Merci INKA
Comment ne pas être d'accord avec tout ce que vous énoncez?
Il est certainement plus facile pour moi car je suis macrobiotique depuis bien longtemps, même si les aléas de la vie ne me permettent pas de m'organiser en tant que tel, alors je jeune sans même m'en rendre compte.
Il n'y a pas pour moi des heures fixes pour manger sans appétit.
Je ne mange et ne boit que si le besoin s'en fait sentir et si j'ai résolu les problèmes.
Etre à l'écoute de son corps, de chacun de ses organes est vital.
S'interroger avec l'oeil du dedans du bien-être de chacun et agir en conséquence; s'ouvrir sur l'extérieur, avoir conscience de ses peurs et savoir les affronter pour les faire disparaître c'est ce que permet la macrobiotique.
C'est ça aussi qui permet le bon fonctionnement de l'organisme qui n'est pas que matériel.
Très dommage pour ce monde que les corps ne soit pas plus respectes et aimés, ils sont pourtant le garant d'un juste comportement intellectuel et spirituel.
La conclusion s'impose quant aux raisons de ces délires universels.
Mine