2 avr. 2007

2° – LES BUTS DE LA MACROBIOTIQUE


Miraculeuse, scandaleuse, inquiétante, soignante, rajeunissante, inopérante, hermétique, ésotérique, mystérieuse. Tout et son contraire.
Que n’a on pas dit sur la “macrobiotique” cet art de vivre de santé, qui plonge ces racines dans la nuit des temps, n’est pas apprécié à sa juste valeur.

Pourtant la macrobiotique moderne se développe avec succès dans de nombreux pays (Italie - Portugal - Hollande - Angleterre - USA ). En France, après un départ foudroyant dans les années 1960/1970 ou chaque ville comptait au minimum un restaurant et un magasin, la macrobiotique, attaquée de toute part, à tort, par le corps médical et par les associations anti-sectes, l’expansion de cet art de vivre fut stoppée net, il ne compte à l’heure actuelle plus que 4 ou 5 groupes actifs, un centre permanent et quelques restaurants à Paris.

Pourquoi tant de haine, d’incrédulité et de rejet pour une méthode alimentaire et un art de vivre aussi prodigieusement efficace.

Pourquoi tant d’incompréhension pour un principe philosophique (la dialectique yin-yang), vieux de 5000 ans, utilisé encore par plus d’un milliard d'individus dans le monde. (Chine - Corée - Japon).

Après l’avoir étudié sous toutes ces faces et pratiquer la moitié de ma vie (37/74) je commence seulement à en entrevoir les extraordinaires possibilités. Je peux donc vous en parler en connaissance de cause, mais avec une certaine humilité, conscient malgré tout de mes limites.


Commençons par l’histoire de la macrobiotique à travers les siècles, là je ne résiste pas à vous faire lire un texte d’introduction d’une thèse médicale de 1924 reprise du célèbre livre du Dr. Hufeland qui en précise la finalité :
( Vous pouvez voir les chapitres de son livre ici :Hufeland)

Les buts de la macrobiotique.

La Macrobiotique est l'art de prolonger la vie. Son but est double : d'une part elle se propose de mettre l'homme en possession d'une existence dont la durée représente la longévité humaine naturelle. D'autre part elle conçoit le projet de s'attaquer directement à la vieillesse. Elle estime que les maux apportés ordinairement par elle doivent être supprimés et que l'homme doit goûter la vie jusqu'à ses extrêmes limites sans connaître la déchéance et la décrépitude qui marquent toujours la dernière étape de l'existence. Un tel art paraît être bien au-dessus des forces humaines et l'on comprend qu'il soulève les opinions les plus contradictoires : Le théologien rit de pareils efforts et demande s'il est quelqu'un qui puisse ajouter un cm. à sa taille et une minute à la durée de son existence. Le philosophe qui dédaigne tous les biens terrestres, préfère mépriser la mort. Le médecin praticien juge qu'il est inutile de vivre plus longtemps et que son art qui guérit les maladies présentes est bien suffisant. Le savant qui connaît toutes les difficultés d'un tel problème, n'ose en envisager la solution, Le contemporain, inquiet, ne sait si les progrès de la civilisation et du luxe, par cela même qu'ils augmentent beaucoup l'intensité de notre vie, et n'en raccourcissent pas aussi la durée dans la même proportion. En réalité, malgré tout cela, une longue vie a été dans tous les temps le premier voeu de l'homme, l'objet de ses recherches et nombreux sont les théosophes, les philosophes, les savants et les médecins qui ont édifié des théories et inventé des formules pour réussir dans l'art de vivre longtemps.

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