18 avr. 2007

11° – LA VOIX INTÉRIEURE MACROBIOTIQUE

Après la disparition de la civilisation celtique, suivie, des siècles plus tard par l’anéantissement systématique par les hordes “ barbares” venue d’Europe, des civilisations lumineuses Inca de l’Amérique latine et Amérindienne du Nord puis des aborigènes d’Australie, une période de rationalisation matérialiste est apparue durant laquelle beaucoup de principes sur lesquels ces civilisations étaient bâties, ont disparu : dieux, fantômes, elfs, et génies n’apparaîtrons plus que dans les contes de fées. Pythies, chamans et voyantes disparaîtrons sur les bûchers de l’inquisition et notre propre voix intérieure finira par s’éteindre.





Nous, homme moderne, sommes peu à peu devenus des êtres étranges capables de réfléchir mais incapables de ressentir. Nous avons cessé de prêter l’oreille à notre voix intérieure pour faire confiance à des « experts » : les politiciens, les avocats, les médecins, les enseignants et les prêtres. Dans cette nouvelle société dorénavant soumise au diktat des communautés scientifiques, toutes les connaissances métaphysiques seront mises à l’index .



La science nous a appris que la vie sur terre n’était qu’une affaire de circonstances aléatoires, une sorte de chaudron plasmique crachant des êtres vivants, depuis les minéraux, en passant par les plantes, les animaux, les êtres humains tels que Mozart, Einstein et nous-même. Rien n’était censé exister en dehors de ce que nous pouvions voir, toucher, entendre, sentir, mesurer et dupliquer dans les laboratoires. Notre voix intérieure (notre intuition) fut réduite à une fantaisie de notre imagination et n’avait sa place que dans les établissements psychiatriques. Ainsi cet auxiliaire précieux, partenaire de notre vie, devant cette conjoncture consternante,
s’est fait silencieux.


Voilà où nous en sommes, la science est à son apogée, nous sommes capables de cloner des êtres humains, le génome de l’homme a été entièrement décrypté mais nous ne savons pas QUI nous sommes. Nous pouvons changer l’ADN mais nous sommes incapables de nous changer nous-mêmes. Nous avons plus de connaissance mais moins de jugement, plus d’experts mais aussi plus de problèmes, plus de médecine mais moins de bien-être. Nous avons conquis l’espace mais nous nous sommes perdu nous-mêmes.

L’Humanité est sur une voie sans issue, soit elle change, soit elle disparaît.

1 commentaire:

mine a dit…

Que dire de plus ?
Là aussi tout est fort bien dit.
Reste que si les humains n'ont pas été capables de faire évoluer leur conscience, le respect dû sans conteste à toute créature vivante à commencer par sa propre espèce il ne faut pas s'attendre au miracle qu'ils sachent dans un sursaut de quelques années évoluer de façon positive et suffisante.
Il est certain pour moi que l'être humain va disparaître, sauf peut-être quelques individus qui ne seront peut-être pas ceux qu'il faudrait pour un renouvellement plus positif et plus évolué.
Je parie que celà fut déjà le cas antérieurement et à plusieurs reprises.